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mardi 25 mars 2014

Camogli, Mare tu sfidi il tempo dall alba del mondo.

Voici Camogli sur celle du Levant.
et sous le soleil s'il vous plait !

J'avais choisi Portofino, vous pouvez vous en douter, mais Xheni et Enrico m'ont dit:
" Bah ! Portofino ! trop connue ! c'est bon pour les touristes ! on préfère Camogli ! plus jolie encore ! Camogli veut dire "maison des femmes" parce que ces maisons sont tournées vers la mer ainsi les femmes des pêcheurs pouvaient guetter le retour de leurs hommes" 
Je ne sais pas si c'est vraiment l'origine du nom.

Quoiqu'il en soit, voici donc Camogli.




Superbe ville vivement colorée donnant sur le golfe Paradiso, on s'étonne en arrivant de l'étroitesse des ruelles accentuée par la hauteur des maisons : 6 à 9 étages, toutes surplombent le golfe tournées vers l'horizon de la mer.




Si Camogli ne peut rivaliser avec sa voisine Portofino quant à l'Histoire
(point d' illustres personnages tels que Papes, Ecrivains: De Maupassant, Nietzsch, et autres personnalités comme Eva Braun) Elle vaut autant par contre pour sa beauté. Je ne vous conterais donc pas l'histoire de Camogli, juste vous ferais partager ses splendides vues.


VOUS SAVEZ TOUJOURS QUE POUR MIEUX VOIR, IL FAUT CLIQUER SUR LES PHOTOS 




En surplomb de la plage et du port de pêche, la basilica Santa Maria Assunta (XIIe siècle) 










Mer, tu défies le temps depuis l'aube du monde.

























« Quant au mois de mars, je le dis sans aucune arrière-pensée politique, ça m'étonnerait qu'il passe l'hiver »
à + !

vendredi 21 mars 2014

Noli, la solitaria pescatrice

Etape prolongée en Ligurie,
Le temps est à la pluie
Tant pis
 
 



 Ligurie, connaissez-vous ?
La Ligurie est une langounette  de terre
Dont la mer Ligure pourlèche les côtes
Située juste après notre Côte d’Azur,
On parle de Riviera du Ponant
Pour tout ce qui se trouve à l’ouest de Gênes jusqu’à la France
Et Riviera du Levant pour l’autre côté jusqu’à la Toscane 

Parsemée de jolis ports des deux côtés,
Je me propose de voir une ville de chaque Riviera :
Enthousiaste, j’accepte illico l’invitation ;)

 
 
 
 
 
 
Le Ponant d’abord : Voici donc Noli !
Petite station balnéaire, coincée entre montagnettes et mer,
Ce village m’a plu par son côté médiéval :
 
Petites ruelles étroites au-dessus desquelles
Des arcs portants font le grand écart,
Reliant ainsi les maisons.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Sous les maisons de la périphérie

Court un passage vouté où se sont installés quelques restos

(Dont une petite pizzéria à recommander !)

 
 
Noli, anciennement appelée Néapolis (Kaval, Mandelieu, Nabeul, Naplouse, Naples, Novigrad… mais qui ne s’est pas appelée Néapolis , « nouvelle ville » ? je vous le demande) puis Naboli, et Nauli.
 
Noli, disais-je, est remarquable du fait qu’elle fut la cinquième république maritime Italienne, s’équipe de remparts ; de tours (des 72 du moyen-âge, il nous en reste 8)
 
 comme celle de l’hotel de ville 33 m ou la tour trapézoïdale del Canto, la plus impression-nante avec ses 38 mètres.
 
 
Aussi de belles portes traversent les remparts comme la Porte St Jean.
 

 
Au-dessus de la ville sur le Monte Ursino, se dresse les ruines du château éponyme : le site promet de belles randos, je maudis le temps pourri !



 
Le Monte Ursino donc la légende dit que Dante en aurait tiré l'inspiration pour écrire le Purgatoire... Noli s’enorgueillit d'avoir son nom cité dans La Divine Comédie !
Mais il n'y a pas que Dante pour honorer le passé de la ville: Noli a vu aussi partir de son port la première   
croisade.
Egalement, Christophe Colomb serait parti d’ici dans un convoi à destination de Lisbonne et de l’Angleterre (les Français interceptent le convoi et Colomb débarque au Portugal).







Et puis Antonio Da Noli, qui decouvrit les Iles du Cap Vert !













Autre curiosité qui attira mon attention c'est cette trés belle horloge solaire qui orne la façade de l'hôtel de ville.



Ce cadran déclinant à l'est, indique " l'heure de l'Europe centrale".




 

Il a été construit et signé par le capitaine de Albertis en 1915, et a été restauré en 1995 par Luigi Maria Morra .
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Où l’on peut lire :
"Noli, la solitaria pescatrice, nell' amplesso del sol l'ora ti dice"
 « Noli, le pêcheur solitaire, dans l’étreinte du soleil, nous dit l’heure »
Noli, Solitaria pescatrice vient je pense d'un poéme de d'Emilio Pragua (Noli, Penombre, Sept 1864)
 
 
Noli, la solitaria pescatrice, nell'amplesso del sol l'ora ti dice.
puis "Soli, Soli, Soli "
« seulement dans le soleil de cette terre )
(un lien d'interessant: Noli, Palazzo Comunale )
 Voici l'original :
 
 
Pour une visite plus compléte et surtout par beau temps ! je garde en mémoire un lien comme je les aime: une petite guide de visite de la ville précis et bien ciblé et court ! Le CITTA del RIVIERA DELLE PALME 





 

« Quant au mois de mars, je le dis sans aucune arrière-pensée politique, ça m'étonnerait qu'il passe l'hiver »
 
à +






mercredi 19 mars 2014

En attendant les visas - La Déf VI


Encore un trou dans mon agenda ! et me revoilà au bureau.

Ce midi petite balade sur l’esplanade pour vous montrer quelques œuvres en mangeant mon sandwich ;)





 


BC1 – Jacober





3 tonnes de tubes de fer pleins.
Casque de joueur de football américain, dit-on Trop simple ! à mon avis, je dirai plutôt évocation de nos esprits comprimés par le carcan des obligations diverses dans ce quartier d’affaires…
Eh ! Pourquoi  pas ? Comme dit si bien Desnos ;)

 

Le somnambule – Henry de MILLER





Debout en équilibre, les bras tendus, somnambule funambule émerge entre les arbres en fleurs 


 

Doubles lignes indéterminées, Bernar Venet.


La brochure commente ainsi l’œuvre :

« Des lignes non définies, variables selon les points de vue et n’offrant aucun repère dans l’espace… »

Commentaire pour des lignes qui se prète aussi bien au délai pour obtenir un visa…

Deux passeports, une compét’ - A qui le premier son visa ? -
Ce sera celui de St Pet’ - En second Monrovia.
à + !




« Quant au mois de mars, je le dis sans aucune arrière-pensée politique, ça m'étonnerait qu'il passe l'hiver »





vendredi 14 mars 2014

Comme une verrue à Savona, la Forteresse de Priamar.

Eh fan, bloqué en Ligurie, j'ai donc l'occasion de passer quelques heures à la visite, voici donc la Forteresse de Priamar avant de vous faire découvrir si le temps le permet le coté Ligurie du levant et celle du ponant.

Oui, comme une verrue j’ose dire,
car, m’y promenant, je pensais que tout ici était à démolir pour redonner un édifice digne à ce superbe promontoire d’où 




le panorama, tant sur la ville que sur la mer, est grandiose.









Loin des beaux murs lisses 

de pierres de tailles, loin des remparts crénelés des édifices militaires Vauban, la Forteresse de Priamar, quadrilatère à l’aspect sévère, est faite à partir de briques rouges , de pierres, ciments et autres divers matériaux qui, de prés, n’est en fait pas très joli.



Je me suis dit que, bon si les Savonnais gardaient ces ruines, c’est qu’ils avaient de bonnes raisons (autres que économiques) de le maintenir en son état.
J’ai donc cherché un peu sur le net pour voir.
Je vous avertis, on va faire un peu d’Histoire, juste pour justifier la pérennité de ce site… pas trop joli.
On y va.




Par la position stratégique pour le contrôle de la mer et de l’embouchure de la vallée, les traces témoignent  que la colline de Priamar fut de tout temps occupée par les hommes : vestiges datant de l’âge du bronze et du fer,  nécropole romaine, etc.

A partir du IVème siècle, Savona augmente son importance, devenant l’un des centres de contrôle de la province Maritima Italorum : du haut de la colline, la ville s’agrandit vers la plaine, entourée par un mur. Puis le promontoire de Priamar a été progressivement isolé de la vie active est devient plutôt le siège de l’activité religieuse : s’y trouvent :

 - La Cathédrale

.
-    - Pas moins de dix églises des confréries (dont on dit que les Oratoris ont été conservés et replacés dans les églises reconstruites dans la ville basse).
   
  - Le Palazzo Vescovile, Palais de l’évêque, palais de la Loggia

-   - Le Château Ste Marie

La plupart seront détruits !! 


En 1528, avec la soumission finale de Savone, Gênes impose la construction d'une imposante forteresse qui débute en 1542 dans le but de protéger, d’une part des attaques de l’Etat de Savoie et d’autre part à garder sous contrôle la ville de Savona.
La structure militaire conçue par Mr Olgiati, utilise la différence de nature entre la zone de la Cathédrale et le Château. La zone de la forteresse est divisée en deux secteurs, séparés par le fossé de Sant’Anna et comporte deux places d’armes.

À l’intérieur des bastions, aux XVIIème et XVIIIème siècles, furent construits les palais du Commissario, des Ufficiali et de la Sibilla, rejoignant celui de la Loggia, rescapé du XVème siècle.
En 1815, avec l'annexion de la Ligurie au Piémont, la forteresse a été utilisé comme pénitencier, y ont été emprisonnés Santorre di Santarosa, révolutionnaire,  Giuseppe Mazzini, Père de l’Unité Italienne, la Giovine Italia, dont la cellule est à visiter.
Fin du XIXe siècle : la conversion d'une partie de la zone à des fins industrielles a conduit à la mise à niveau d'une partie des remparts et bastions.




La forteresse longtemps détestée par les Savonnais comme une expression de la domination génoise, n'a pas été utilisée pendant une longue période, presque considérée comme un corps étranger à la ville. On peut le comprendre.


La forteresse vue par Turner !


« Quant au mois de mars, je le dis sans aucune arrière-pensée politique, ça m'étonnerait qu'il passe l'hiver »


à + !